À M. Jean-Luc Hees,
Président-directeur général de Radio France
Madame Catherine Sueur
Directrice générale de Radio France
Nous attendons des réponses
Nous vous avons adressé il y a une semaine une lettre ouverte, diffusée dans la Maison de la radio et aux rédactions de Radio France. Dans cette lettre, nous exprimions notre colère de découvrir, au détour de conversations, que le nombre de nos contrats serait diminué de 12% en 2013.
Nous n'avons toujours pas reçu de réponse de votre part. Cela en dit long sur la considération que vous portez aux quelque 120 journalistes du « Planning » Radio France.
Est-ce parce que vous estimez
que nous ne faisons pas partie de vos salariés ? Certes, nous sommes en
CDD, mais Radio France nous demande une disponibilité totale, au point de
devoir déclarer un mois à l'avance si nous ne pouvons pas travailler pour cette « belle
maison », pour reprendre votre expression.
Vous allez présenter officiellement aujourd'hui le budget 2013 aux représentants syndicaux. Un budget d'économies tel que la tutelle vous le demande, mais un budget, dites-vous, « respectueux de l'humain ». Alors pourquoi nous, les plus précaires, sommes les premiers touchés par ces réductions budgétaires ?
Ce week-end encore, certaines
locales de Radio France ont fonctionné avec 75% -voire 100%- de journalistes en
CDD ou piges.
Nous vous appelons à revenir sur cette décision injuste. Faute de quoi, nous
saurons nous faire entendre, y compris à l'extérieur de cette « belle
maison ».
Les journalistes précaires de Radio
France
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